La fièvre ne faiblit pas autour de la Coupe du Monde 2025. Voici un condensé des actus qu’il ne fallait surtout pas rater ces derniers jours :
1. Angleterre-USA : qui inscrira le premier essai du Mondial ?
Marquer le tout premier essai d’une Coupe du Monde, c’est un privilège rare. Et dans 59 jours, une Anglaise ou une Américaine rejoindra ce cercle fermé.
Alors, Abby Dow ou Hope Rogers ? Ellie Kildunne ou Alev Kelter ? En attendant, retour sur les joueuses qui ont allumé la mèche lors des quatre dernières éditions.
Envie d’assister à ce moment d’histoire ? Rendez-vous le 22 août au Stadium of Light de Sunderland.
Mais ne tardez pas pour vos billets.
2. Guide pour le match d’ouverture à Sunderland
Si vous êtes de la partie à Sunderland pour le lever de rideau du tournoi, autant en profiter à fond. Qui de mieux pour vous orienter que Sarah Hunter, capitaine des Red Roses en 2014, actuelle coach de la défense et enfant du cru ?
La championne du monde 2014, joueuse la plus capée avec l'Angleterre, vous donne tous ses conseils dans le guide dédié à Sunderland.
À ne pas manquer.
3. Le Canada dévoile son groupe élargi
Tout va bien pour les Canadiennes, deuxièmes mondiales, qui viennent d’annoncer un groupe de 38 joueuses pour les matchs de préparation à venir contre l’Afrique du Sud.
Après leur victoire historique dans le Pacific Four Series l'an dernier et des résultats encourageants face aux cadors, les Nord-Américaines, n°2 mondiales, nourrissent de grands espoirs.
Avant leur entrée en lice contre les Fidji (23 août à York), elles affronteront les Springboks les 5 et 12 juillet, les États-Unis le 1er août, puis l’Irlande le 9 août.
4. Le pays de Galles change de capitaine et durcit son stage
Également dans la poule B, les Galloises veulent rebattre les cartes après une dernière place dans le Tournoi.
Sous la houlette de Sean Lynn, coach fraîchement nommé, elles s’attaquent à un programme physique sans ménagement. Les joueuses parlent de stage « physiquement et mentalement éprouvant. »
Au menu : l’exercice du shark bait (similaire à de la lutte type sumo) et les redoutables bronco runs (courses à intensité maximale).
Lynn, triple champion d’Angleterre avec Gloucester-Hartpury, change aussi le leadership : Hannah Jones, capitaine depuis 2023, passe le brassard.
Direction l’Australie en juillet pour les derniers tests avant le Mondial.
5. La Nouvelle-Zélande dévoile son maillot pour 2025
Impossible de rester indifférent au mythique maillot noir. Et la version des Black Ferns pour le Mondial 2025 ne déçoit pas.
Voici le nouveau maillot dans toute sa splendeur.
6. Les stars anglaises inspirent la relève
L’héritage que laissera la Coupe du Monde 2025 est une priorité pour les joueuses anglaises.
Conscientes de l’impact d’un Mondial à domicile, Zoe Harrison (ouvreuse) et Tatyana Heard (centre) étaient récemment au Hove Rugby Club pour entraîner une ribambelle de jeunes admiratrices.
Quant à leur coéquipière Natasha Hunt, elle ne reste pas en retrait : elle s’est associée à Sporty Spice (oui, celle des Spice Girls) pour lancer le Force of Nature Fund avec le soutien de Volvic, partenaire du Mondial. Objectif : financer des clubs et projets locaux pour inciter davantage de jeunes filles à jouer au rugby.
Des ambitions élevées.
7. Changement d’horaires pour deux quarts de finale
Les horaires du premier et du troisième quart de finale à Exeter (Sandy Park) les 13 et 14 septembre ont été décalés de 30 minutes.
Coup d’envoi initialement prévu à 13h30 heure française, il est repoussé à 14h00 pour les deux matches.
Aucun impact pour les spectateurs : les billets déjà achetés restent valables.
Retrouvez toutes les informations nécessaires ici.
8. Le trophée de la Coupe du Monde au sommet de l’O2 Arena
L’O2 Arena de Londres a vu passer Adele, Bon Jovi, Rihanna… mais aucun n’a atteint la hauteur qu’a récemment atteinte le trophée flambant neuf de la Coupe du Monde. Une image mémorable, à 52 mètres au-dessus du sol.
9. Une procédure disciplinaire plus rapide et plus simple pour la Coupe du Monde 2025
World Rugby teste un nouveau protocole disciplinaire, plus simple et plus rapide, pour la Coupe du Monde de Rugby féminine. Les joueurs exclus ou cités verront leur cas traité plus vite, avec des décisions et des appels accélérés.
Retrouvez tous les détails ici, le but étant d'accélérer la prise de décision et les appels.
10. Ashley Marsters, force brute australienne
Le rugby de haut niveau impressionne par sa dimension physique. Ashley Marsters, la joueuse la plus capée des Wallaroos, en est la preuve vivante.
À 31 ans, la troisième ligne est une pièce maîtresse de la renaissance australienne. Elle a notamment inscrit l’essai de la victoire contre l’Écosse lors du WXV2 2024.
Les Anglaises, favorites de leur poule A, sont prévenues avant leur duel du 6 septembre dans la Poule A de la Coupe du Monde.
11. Brésil, ambiance carnaval au Mondial
Le 24 août à Northampton, le Brésil deviendra la première nation sud-américaine à disputer une Coupe du Monde féminine.
Une ascension éclair pour les Yaras, qui ont battu la Colombie (34-13) lors du match qualificatif en juillet 2024, alors que leurs voisines étaient 25 places devant elles au classement mondial, pour s'adjuger le dernier billet pour la compétition.
Depuis, elles n’ont cessé de progresser. Leur récente victoire 58-7 face à la Colombie le prouve. Les adversaires de la poule D (France, Italie, Afrique du Sud) sont prévenues.
12. Souvenirs : la beauté irrésistible du maul
Le rugby fascine par sa diversité. Un essai de 80 mètres, c'est spectaculaire, certes, mais un bon ballon porté, tout en puissance et précision, ça a aussi son charme.
Exemple parfait avec l’Angleterre et Marlie Packer, qui illustrent cet art dans toute sa splendeur sur la plus grande scène du rugby mondial.
