La chanteuse des énormes tubes 2002, Friends et Rockabye lancera le festival du rugby alors que l’Angleterre affrontera les États-Unis lors du match d’ouverture au Stadium of Light de Sunderland, le vendredi 22 août.
Avant ce rendez-vous XXL, nous avons posé quelques questions « du tac au tac » à la multiple nommée aux BRIT Awards…
À quel point as-tu hâte d’ouvrir la Coupe du Monde de Rugby 2025 et à quoi peuvent s’attendre les fans ?
« Déjà, c’est super cool de le faire, mais en plus c’est ma première prestation depuis que j’ai eu mes bébés, donc c’est encore plus spécial pour moi.
« Je veux juste que les gens s’amusent. Avec l’énergie du sport, ça n’aura rien à voir avec un concert, ce sera totalement différent. »
Tu as des amis ou de la famille fans de rugby ?
« Ma tante et mon oncle sont complètement dingues de rugby, ils vont tout le temps voir les matchs.
« J’aime tous les sports, donc peu importe ce qu’il y a à la télé, je regarde. »
Tu as déjà chanté sur de grandes scènes devant des foules immenses, quel conseil donnerais-tu à un joueur pour gérer le trac ?
« Je dirais… va aux toilettes ! (rires)
« Franchement, c’est assez fou. Je ne serais incapable de faire du sport devant autant de monde.
« C’est très différent, car mon but à moi est de performer devant un public, alors que leur but à elles, c’est juste de gagner. C’est une autre mentalité. Mais il faut puiser dans l’énergie de la foule… et faire comme si elle n’était pas là, si possible ! »
Si tu jouais un match de rugby, quelle serait ta musique d’entrée sur le terrain ?
« J’ai deux options. Dans ma tête, j’entends 50 Cent chanter If I can’t do it, homie it can’t be done.
« Et aussi Gives You Hell des American Rejects, parce que dans les paroles il y a when you see my face hope it gives you hell.
« Donc j’espérerais que, si je devais plaquer quelqu’un, mon visage lui ficherait la trouille ! »
Beaucoup de jeunes filles t’admirent. Que leur dirais-tu pour avoir la confiance et la résilience nécessaires pour réaliser leurs rêves ?
« C’est dur, parce qu’on a envie de dire que la vie est trop courte pour se soucier de trucs débiles, mais quand on est jeune, on n’a pas l’impression que la vie soit courte !
« La confiance en soi, c’est difficile à avoir. Mais moins tu te soucies de ce que les gens pensent, plus tu es authentiquement toi-même.
« Si tu essaies de ne pas avoir peur du jugement, tu feras plus de choses dans ta vie. Tu n’auras pas peur.
« C’est dur à expliquer, car plein de gens m’ont sûrement dit ça quand j’étais jeune et j’acquiesçais sans être moins anxieuse pour autant. Mais c’est vrai : essaie juste de te dire 'on s’en fiche'. C’est ma devise. »
Quel rôle cette Coupe du Monde peut-elle jouer pour laisser un héritage aux jeunes filles et au-delà ?
« Énorme. Rien que le fait qu’un sport féminin soit télévisé, c’est déjà beaucoup pour les jeunes filles.
« J’adorais le sport quand j’étais plus jeune, mais je voyais très peu de sports féminins à la télé. Je suis sûre que si j’en avais vu plus, j’aurais été encore plus à fond et j’aurais peut-être poursuivi dans un sport, juste parce que je l’aurais vu à l’écran.
« J’espère que ça va pousser les enfants à se dire qu’eux aussi, ils peuvent le faire. »
Tu as pratiqué le karaté à haut niveau. En quoi cette discipline a-t-elle façonné ton état d’esprit ?
« Mon père était super content que je commence le karaté. Je suis quelqu’un qui adore se concentrer à fond sur quelque chose, et c’est devenu le karaté.
« Je ne pensais pas que ça m’apprendrait autant sur la vie. Au début, je voulais juste essayer, et c’est devenu une partie de moi.
« Le sport peut vraiment devenir un pan de ton identité. Ça peut même forger un trait de caractère que tu n’avais pas avant.
« Ça t’apprend la discipline, et tu ne l’apprends pas de la même manière ailleurs. À l’école, si on essaie de te l’inculquer, t’as juste envie de faire le contraire.
« C’est quelque chose qui t’enseigne des leçons qu’aucun autre domaine ne t’enseigne, c’est pour ça que le sport est si important. »
Enfin, quelle équipe vois-tu aller au bout de cette Coupe du Monde ?
« L’Angleterre ! »