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Australie – Samoa, toutes les informations

Des dernières déclarations aux infos pratiques pour suivre la rencontre, voici tout ce qu’il faut savoir sur le match de la Coupe du Monde de Rugby 2025 entre l’Australie et les Samoa.

L’Australie aborde la compétition avec un statut de sixième nation mondiale et un effectif qui compte plusieurs spécialistes du rugby à 7. Les Wallaroos arrivent dans le nord de l’Angleterre après une victoire convaincante (36-5) contre le Pays de Galles – une revanche prise une semaine seulement après avoir perdu face à ces mêmes Galloises.

De leur côté, les Samoa, 15e au classement mondial, savent que le défi sera de taille face aux Australiennes, mais elles ont du talent et de l’expérience à faire valoir ce week-end.

Coup d’envoi : 13h00 (heure française), samedi 23 août 

Stade : Salford Community Stadium, Manchester

Comment voir le match : Prenez les dernières places disponibles ici.

Ou consultez notre guide TV mondial pour connaître les diffuseurs dans votre région.

Australie

Australie, la joueuse clé : L’ailière Desiree Miller (photo) est la sprinteuse de l’équipe sur son aile. Elle espère encore gonfler son compteur d’essais en test samedi, après avoir inscrit un impressionnant quadruplé face aux Fidji lors d’un match de préparation le mois dernier.

Samoa

Samoa, la joueuse clé : La troisième ligne aile Sui Tauaua-Pauaraisa mènera son équipe depuis le flanc de la mêlée. Elle a conduit les Samoa à leur premier titre océanien en 2023 et sera centrale dans le jeu de son équipe. Mais avant cela, il lui faudra gagner son duel direct contre Emily Chancellor, co-capitaine des Wallaroos à Manchester.

Déclarations

Kaitlan Leaney, co-capitaine de l’Australie

« C’est vraiment spécial [d’avoir été nommée capitaine]. Je l’ai appris hier, pendant notre jour de repos. Jo [Yapp, la sélectionneuse] m’a appelée rapidement pour me dire qu’elle en avait parlé avec Chance [Emily Chancellor] et qu’elle pensait que ce serait une belle opportunité pour moi d’apprendre à ses côtés avec ce rôle de co-capitaine.

« En fait, j’ai d’abord vu un appel manqué d’elle, puis un texto alors que j’étais en train de prendre un café avec une amie. Je me suis dit : "Oups, qu’est-ce qu’il se passe ? Je ferais mieux de la rappeler !"

« Honnêtement, ça ne change pas ma manière de mener le groupe. Je montre l’exemple par mes actions, et c’est ce que je continuerai à faire ce week-end.

« C’est assez fou quand j’y repense… Lors de ma première Coupe du Monde, je n’ai joué aucun match. Aujourd’hui, porter le brassard de capitaine, c’est quelque chose que je ne prends pas à la légère. »

Cecilia Smith, centre de l’Australie

« J’ai ressenti beaucoup d’émotion en découvrant que j’allais débuter au poste de 12. C’est énorme pour une Coupe du Monde. Je suis nerveuse, mais c’est vraiment génial.

« J’ai tout de suite appelé mon père, puis mes meilleures amies restées à la maison. Elles étaient surexcitées. Et comme je suis d’origine samoane, affronter mes "sœurs" samoanes rend ce match encore plus particulier.

« C’est vrai que ça n’a pas été simple. Je suis tout le temps loin de chez moi, je laisse ma fille auprès de ma mère. Mais tout ce que je fais, je le fais pour elle. Elle est ma source de motivation.

« Je ne veux pas gaspiller le temps que je passe loin d’elle, et je sais qu’elle est fière. Je veux être un modèle pour elle. Quand je rentre à la maison, elle bombe le torse et dit à ses copines : "Ma maman joue au rugby pour l’Australie !" Ça me fait rire, mais ça me rend encore plus fière. »

Mataafa Ramsey Tomokino, sélectionneur des Samoa

« On savait qu’on tomberait dans une poule difficile. Lors du tirage, on m’a demandé : "Qui vous ne voulez surtout pas affronter ?" J’ai répondu : "Tout le monde sauf l’Angleterre, hein !" Et évidemment, on est tombés avec l’Angleterre. Le lendemain, quelqu’un m’a demandé ce que ça voulait dire. J’ai dit : "On est un pays spirituel, donc si Dieu nous met l’Angleterre, c’est sûrement parce qu’il veut qu’on accomplisse de grandes choses sur la scène mondiale."

« On commence par l’Australie, et on a un vrai plan de jeu pour les affronter. Personne ne vient à une Coupe du Monde pour perdre. Évidemment, on vise la victoire contre l’Australie, et je crois que c’est possible. On sait que l’Angleterre est la grande favorite, mais derrière, ça peut se jouer à une victoire ou une défaite près pour la deuxième, troisième et quatrième place. »

Sui Pauaraisa, capitaine des Samoa

« On n’est que deux à avoir participé à toutes les campagnes depuis 2018. Notre objectif, c’était de nous qualifier pour la Coupe du Monde. Rien que le fait d’être ici, parfois je prends le temps de repenser à nos débuts et je me dis : "Quel chemin parcouru !" Ça n’a pas été facile. En 2018, on s’est retrouvées trois jours avant le premier match, on ne se connaissait même pas entre nous. Les filles de Nouvelle-Zélande s’étaient croisées à Auckland, mais aucune ne connaissait les Australiennes, ni celles venues directement de Samoa.

« Les choses se sont améliorées de notre côté. On n’est pas des joueuses sous contrat, mais on fait énormément de sacrifices pour notre pays et notre peuple. Être là, c’est un rêve devenu réalité pour moi et pour toutes les filles. Il y a beaucoup de nouvelles, mais on pense toujours aux anciennes qui ne sont plus là. On les représente encore, on les emmène avec nous ce week-end.

« J’ai toujours du mal à réaliser qu’on est ici. On n’est pas là seulement pour nous, mais pour les Samoa tout entier. Je suis tellement reconnaissante et bénie de vivre ça. Dieu a toujours été au centre de ce qu’on fait, et je crois que c’est pour ça qu’on est là aujourd’hui. Le timing de Dieu est toujours le bon timing. »

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