La France enfin libérée de sa malédiction ?
La France s’est qualifiée pour une demi-finale de Coupe du Monde pour la neuvième fois – depuis le début du siècle, les Bleues n’ont jamais manqué ce rendez-vous.
Problème : les huit fois précédentes, elles se sont toujours arrêtées là. Cette génération espère bien briser la série, même si l’obstacle est de taille avec les Red Roses, numéro 1 mondiales.
« On sait qu’on est outsiders », a confié la talonneuse remplaçante Elisa Riffonneau.
« Ça enlève de la pression parce qu’on connaît notre position, et c’est excitant d’être outsiders et de vouloir prouver qu’on peut surprendre. On est convaincues qu’on peut y arriver (jusqu’en finale). »
50ᵉ pour Demant
Ce week-end, Ruahei Demant deviendra la troisième joueuse des Black Ferns à atteindre les 50 sélections, après Kendra Cocksedge et Fiao’o Faamausili. La demi d’ouverture sera évidemment essentielle dans la quête d’un septième sacre mondial pour la Nouvelle-Zélande et visera une grosse performance à Bristol.
« Ruahei est une personne exceptionnelle », a déclaré la capitaine Kennedy Tukuafu lors de l’annonce de l’équipe.
« Elle mène notre équipe avec énormément de fierté, ses mots sont puissants. Rien ne change pour elle : elle va juste faire son job.
« Elle va continuer à guider notre équipe comme elle le fait, et 50 matchs, c’est un cap énorme. Mais je sais qu’elle dira : "Ce n’est qu’un match de plus". Elle est incroyable pour notre groupe, surtout cette semaine. »
Pyjamas, popcorn… et Step Up pour les Red Roses
Mercredi soir, les Red Roses se sont retrouvées pour une soirée cinéma en pyjama à l’hôtel.
« On a passé la soirée ensemble, comme une petite pyjama party devant Step Up, histoire de se détendre et de garder le lien en dehors du terrain », a raconté la capitaine Zoe Aldcroft.
La pilier gauche Hannah Botterman, elle, avoue que le choix du film ne lui a pas totalement convenu : « J’aime bien ce film, mais j’ai du mal à regarder quelque chose que j’ai déjà vu. Du coup, j’étais vite repartie dans mes allers-retours en pyjama rose. »
Un film de danse n’a, a priori rien, à voir avec le rugby… sauf peut-être avec les appuis brûlants de la ligne de trois-quarts anglaise. Et si le titre du film annonçait la montée en puissance des Anglaises pour leur demi-finale ?
Schell, en admiration devant Shania Twain
On savait déjà que Shania Twain soutenait le Canada pendant ce Mondial. Mais son message a failli causer une petite catastrophe à Julia Schell.
« J’ai totalement paniqué », raconte l’arrière canadienne.
« Avec une coéquipière qui n’est pas en tournée, on est de grandes fans de Shania Twain. Après l’entraînement, j’ai vu un message d’une amie qui me disait d’aller voir Instagram.
« J’ai littéralement sprinté du bus aux vestiaires, et je n’ai jamais chuté aussi fort. J’avais des pantoufles ridicules, j’ai fini la tête par terre. Ça résume bien mon état quand j’ai vu le message. »
Un Crunch encore explosif ?
Lors de leur dernier duel en match de préparation, l’Angleterre avait largement dominé la France. Mais en avril, à Twickenham, les deux équipes s’étaient offert un Crunch d’anthologie en clôture du Tournoi des Six Nations.
On signe tous pour un scénario aussi fou et aussi intense ce samedi !