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« Nous vivons un moment générationnel » – les chiffres derrière une Coupe du Monde de Rugby 2025 record

Les records n'ont pas arrêté de tomber tout au long de la #RWC2025, depuis le match d’ouverture jusqu’à l’apothéose attendue ce samedi à l’Allianz Stadium.

La Coupe du Monde de Rugby féminine 2025 file vers une conclusion historique. Samedi 27 septembre, l’Allianz Stadium affichera complet pour une finale qui s’annonce grandiose. Sa directrice générale, Sarah Massey, n’a pas caché l’importance du moment : « Nous vivons un moment générationnel ».

Les records sont tombés les uns après les autres depuis le coup d’envoi. La soirée d’ouverture avait déjà marqué les esprits avec 42 723 spectateurs au Stadium of Light de Sunderland pour voir l’Angleterre défier les États-Unis. C'était déjà une affluence inédite pour une Coupe du Monde de Rugby féminine, mais ce record sera battu lors de la finale de samedi qui sera historique.

L’Angleterre a remporté ce premier match et n’a cessé de gagner depuis. Sa victoire contre la France le week-end dernier a réuni 25 478 spectateurs dans un stade plein à craquer. Et avec l’autre demi-finale entre le Canada et la Nouvelle-Zélande, ce sont plus de 50 000 personnes qui se sont pressées à l’Ashton Gate pour ce dernier carré. Un autre record.

Ces chiffres portent le total à 440 000 le nombre de billets vendus pour cette Coupe du Monde de Rugby, soit 100 000 de plus que l’objectif initial fixé par l’organisation, et trois fois plus que lors de l’édition 2021 reportée il y a seulement trois ans.

« C’est un cap extraordinaire, qui dépasse toutes nos attentes », a déclaré Sarah Massey lundi lors de la conférence hebdomadaire du tournoi.

« Nous allons battre un record mondial d’affluence, avec plus de 80 000 spectateurs pour un match de rugby féminin. C’est plus que les JO de Paris 2024, plus que n’importe quel match du Tournoi des Six Nations féminin, et le double de l’affluence de l’Eden Park lors de la dernière Coupe du Monde.

« Quand on regarde l’évolution des affluences en Coupe du Monde ces dernières années, c’est évident : nous vivons un moment générationnel, et la trajectoire du rugby féminin ne fait que s’élever. »

Le tournoi arrivera à son terme samedi où près de 80 000 spectateurs assisteront à la finale entre les Red Roses et le Canada, un remake de la finale de l'édition 2014 en France. Juste avant, la Nouvelle-Zélande se mesurera à la France dans la finale de bronze. Sarah Massey a prévenu que les fans pourront s'attendre à une « ambiance énorme » pour cette dernière journée du tournoi le plus important de l'histoire du rugby féminin.

« Cette dernière journée va être spectaculaire », a insisté Sarah Massey. « Félicitations au Canada et à l'Angleterre pour avoir gagné leur place en finale de la Coupe du Monde de Rugby. Les deux équipes ont montré un formidable esprit et des skills exceptionnelles et nous avons hâte de les voir face à face pour cet ultime rendez-vous.

« À l’Allianz Stadium, les fans peuvent s’attendre à une ambiance énorme. Nous encourageons tout le monde à venir tôt, pour voir les deux matchs et profiter pleinement. Cela se jouera à guichets fermés, avec beaucoup de musique, d’animations toute la journée. Une vraie célébration du rugby, sur et en dehors du terrain. »

Ce sera également l’occasion de célébrer les grandes joueuses du tournoi samedi soir : la Canadienne Sophie de Goede et l’Anglaise Megan Jones tenteront non seulement de mener leur équipe au titre, mais aussi de décrocher le trophée de Joueuse de l’année, en partenariat avec HSBC.

La concurrence sera rude avec la Néo-Zélandaise Jorja Miller est aussi en lice pour le titre de Joueuse de l’année, tout en étant nommée dans la catégorie Révélation de l’année en rugby à XV. Pour cette distinction, elle est opposée à sa coéquipière, la phénoménale marqueuse d’essais Braxton Sorensen-McGee, ainsi qu’à la Fidjienne Josifini Neihamu.

Les reines du jeu seront célébrées samedi soir, dans un stade comble, dans le temple du rugby anglais. Une soirée annoncée comme mémorable, appelée à entrer dans l’histoire et qualifiée, comme l’a dit Sarah Massey, de « moment générationnel ».

D’autres jalons ont marqué cette édition : pour la première fois dans un tournoi de rugby, une équipe 100 % féminine de paysagistes a officié sur plusieurs sites à travers le pays. Et l’annonce récente du lancement du WXV Global Series ouvre une nouvelle ère. Cette compétition offrira plus de 100 rencontres sur les quatre prochaines années, réunissant les 18 meilleures nations au monde et promettant une croissance encore plus forte du rugby féminin.

« Tout est en place. L’équipe numéro un mondiale affrontera la numéro deux lors de la grande finale samedi, dans un stade plein à Twickenham », a déclaré Yvonne Nolan, directrice de la Coupe du Monde de Rugby 2025.

« En tant qu’ancienne joueuse ayant eu le privilège d’évoluer sur cette pelouse, c’est presque difficile de croire ce que nous allons vivre. C’est une période exaltante pour le rugby féminin. Et nous ne faisons que commencer. »

 

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