MASTERBRAND_TAPE_GRAPHICS_GREEN_RGB_Desktop
MASTERBRAND_TAPE_GRAPHICS_GREEN_RGB_Desktop

Nouvelle-Zélande - France, toutes les informations

Des dernières déclarations aux infos pratiques pour suivre la rencontre, voici tout ce qu’il faut savoir sur la finale de bronze de la Coupe du Monde de Rugby 2025 entre la Nouvelle-Zélande et la France.

C’est la rencontre dont aucune des deux équipes ne voulait entendre parler au coup d’envoi de leurs demi-finales à Bristol ce week-end. Mais la finale de bronze entre la Nouvelle-Zélande et la France s’annonce spectaculaire et servira d’entrée en matière avant la grande finale de la Coupe du Monde de Rugby 2025 à l’Allianz Stadium, samedi.

Les deux sélections s’étaient présentées dans le dernier carré invaincues. La Nouvelle-Zélande avait dominé l’Espagne et le Japon avant de s’imposer avec autorité face à l’Irlande lors de son dernier match de poule à Brighton et Hove. Les Black Ferns ont ensuite battu l’Afrique du Sud en quarts, mais ont buté sur un Canada déchaîné, auteur d’une prestation majuscule pour faire tomber les sextuples championnes du monde à Ashton Gate.

La France, de son côté, avait disposé de l’Italie et du Brésil avant de terminer en tête de la Poule D en battant la surprenante équipe d’Afrique du Sud à Northampton. En quart de finale, les Bleues ont arraché la victoire face à l’Irlande au terme d’un match crispant. Elles ont ensuite tenu la dragée haute aux Red Roses dans une demi-finale bouillante, où seulement deux points séparaient les deux équipes à la pause. Mais la formation de John Mitchell a su remporter le bras de fer en seconde période et valider sa place en finale, pour une revanche de l’édition 2014.

Résultat : France et Nouvelle-Zélande s’affrontent pour la troisième place, dans un duel qui promet d’être un superbe prélude au grand rendez-vous de samedi. Les Bleues connaissent bien l’exercice : elles ont été éliminées en demi-finale dans neuf des dix dernières éditions, mais ont remporté cinq des six petites finales disputées.

La Nouvelle-Zélande, fait plus étonnant, n’a jamais joué ce match dans son histoire en Coupe du Monde. Leur défaite en demi-finale lors du tout premier tournoi en 1991 avait eu lieu à une époque où la troisième place n’était pas disputée. Absentes de l’édition suivante, elles ont ensuite remporté six des sept tournois organisés depuis.

Jusqu’à vendredi, les Black Ferns n’avaient plus perdu un match à élimination directe en Coupe du Monde depuis ce revers inaugural de 1991. Autant dire que cette rencontre constitue un territoire inconnu pour une équipe qui visait un troisième sacre consécutif avant de tomber face au Canada.

Coup d’envoi : 13h30 (heure française), samedi 27 septembre

Stade : Allianz Stadium, Twickenham

Comment voir le match : Prenez les dernières places disponibles ici.

Ou consultez notre guide TV mondial pour connaître les diffuseurs dans votre région.

Nouvelle-Zélande

Nouvelle-Zélande, la joueuse clé : Ce ne peut être que Jorja Miller. La star du rugby à 7 n’a fait ses débuts avec les Black Ferns qu’à la fin du mois de mai, mais à seulement 21 ans, elle s’est déjà imposée comme une pièce maîtresse. Son absence, contrainte par une blessure, lors de la demi-finale perdue face au Canada a même été jugée déterminante par beaucoup. Officiellement alignée au poste de flanker (n°7), la nommée au titre de Joueuse de l'Année World Rugby à XV est partout sur le terrain.

France

France, la joueuse clé : Les Bleues aussi retrouvent une star pour ce match, et Joanna Grisez pourrait bien électriser l’Allianz Stadium. L’ailière a inscrit l’un des plus beaux essais du tournoi face à l’Irlande en quart de finale et apportera une vraie touche de magie à une ligne de trois-quarts déjà spectaculaire.

Déclarations

Allan Bunting, sélectionneur de la Nouvelle-Zélande
« On sait qu’on va affronter une équipe française solide, qui sera très dure avec elle-même, surtout après toutes ses occasions [face à l’Angleterre]. Sur certains points, elle ressemble pas mal au Canada. Une grande partie de son jeu tourne autour de sa charnière. Mais on se concentre sur notre jeu et on a vraiment hâte d’y être. C’est ça, notre priorité. »

« Ce match est important pour nous. La semaine dernière, on a connu une fin de match difficile et on a maintenant l’occasion [de nous rattraper]. Nous sommes prêts à jouer pour notre pays, après avoir réussi de belles choses ici. Nous avons tout à gagner en jouant ce match pour le remporter. C’est une superbe occasion pour nos joueuses d'aller sur le terrain et de montrer ce qu’elles savent faire. »

Ruahei Demant, capitaine de la Nouvelle-Zélande
« On n’est pas là où on voudrait être, mais il y a quand même beaucoup d’enseignements positifs à tirer de cette semaine. Nous sommes dans une position privilégiée et il y a beaucoup de gratitude au sein du groupe à l’idée de pouvoir rester une semaine de plus. Il nous reste un match à jouer dans la compétition, et nous en sommes très heureux. »

« Pour être honnête, il n’y a pas besoin de chercher bien loin pour se motiver. Notre niveau de jeu lors du match [contre le Canada] est en soi une source de motivation suffisante pour ne pas avoir à réprimer quelque sentiment que ce soit. Nous nous sommes relevées et nous avons continué à nous entraîner et à nous préparer pour samedi. »

Gaëlle Mignot, co-sélectionneuse de la France
« Ce qui est important pour nous, c’est de repartir avec une médaille autour du cou. Ça, c’est essentiel. C’est un groupe qui a travaillé dur, qui s’est donné les moyens, qui s’est construit. Il s’était fixé l’objectif d’atteindre cette dernière marche. Maintenant que c’est raté, l’objectif est d’être compétiteurs jusqu’au bout. C’est important de repartir en France avec quelque chose autour du cou pour marquer cette aventure par quelque chose de palpable, qui est cette médaille de bronze.

« [Marine Ménager] une grande joueuse qui a décidé de mettre un terme à sa carrière. Elle a démontré à maintes reprises sa valeur humaine et sa valeur de joueuse de rugby. C’est une joueuse qu’on connaît très bien, avec qui j’ai eu la chance de jouer. L’ensemble de l’équipe a à cœur de faire un gros match pour elle. Il y a aussi Manon Bigot qui va arrêter sa carrière et qui l’a annoncé. La valeur de notre groupe, aujourd’hui, c’est de montrer cette solidarité, cette détermination. 

Marine Ménager, capitaine de la France
« C’est particulier. Ce sont des émotions que l’on découvre. Ce sont 22 ans de ma vie qui vont se clôturer samedi. Je veux profiter au maximum de chaque moment avec les filles. J’espère finir en beauté sur une belle médaille. Je veux vivre tous ces moments à 200 %.

« La médaille de bronze n’est pas négociable. On a bossé dur et on le mérite. J’ai à cœur de voir l’équipe se payer. On est prêtes. Que le meilleur gagne. »

RWC MASTERBRAND_GRAPHIC_BORDER_01_HERO_COLOURWAY_RGB
RWC MASTERBRAND_GRAPHIC_BORDER_01_HERO_COLOURWAY_RGB
RWC MASTERBRAND_GRAPHIC_BORDER_03_HERO_COLOURWAY_RGB