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Tirage RWC 2027 - Les meilleures déclarations

Notre sélection des déclarations marquantes de la journée, tirées des réactions des sélectionneurs, capitaines et anciennes gloires après le tirage de la Coupe du Monde de Rugby 2027 en Australie.

Eddie Jones, sur l’ambition du Japon

« Nous voulons être l’équipe que tout le monde a envie de regarder pendant la Coupe du Monde. Pour cela, une place dans le top 4 serait fantastique. Nous ferons tout, au cours des deux prochaines années, pour mettre l’équipe dans les meilleures conditions afin d’atteindre cet objectif. Il faudra que nous nous surpassions, nous en sommes conscients, cela demandera un effort extraordinaire, mais il n’y a aucune raison pour que ce ne soit pas possible. »

David Gérard (sélectionneur de la Roumanie), sur le fait de jouer l’Afrique du Sud

« Si nous préparons un match contre l’Afrique du Sud comme un rêve de jouer face aux champions du monde, ce sera un cauchemar ! Nous devons aborder chaque rencontre avec l’objectif d’être compétitifs. Il faut arrêter de considérer le fait de les affronter comme un accomplissement en soi. Non, l’accomplissement, c’est de rivaliser avec eux, car cela reste du rugby. Je ne suis pas ici en touriste : je ne vais pas en Australie avec des joueurs qui veulent simplement être présents et profiter du fait de passer à la télévision. Je veux des joueurs roumains prêts à se sacrifier pendant trois matchs. Si certains pensent que la Roumanie va seulement se concentrer sur la Géorgie et l’Italie, je trouve cela irrespectueux pour notre sport. Si nous respectons le rugby, nous devons chercher à être compétitifs. »

Logan Asplin (sélectionneur de Hong Kong Chine), sur les confrontations face à la Nouvelle-Zélande et à l’Australie

« Il y a une vraie effervescence dans le groupe. Pour moi et pour Josh (Joshua Hrstich, le capitaine), c’est encore plus spécial puisque nous sommes tous les deux néo-zélandais. Pour nos joueurs, affronter les All Blacks représente un défi immense et une opportunité unique. Et jouer aussi contre le pays hôte, aussi intimidant que cela puisse être, on n’aurait pas pu écrire un scénario plus incroyable. Nous voulons devenir un peu l’équipe "coup de cœur" de cette Coupe du Monde, celle que tout le monde soutient en deuxième choix. Avoir l’opportunité de représenter Hong Kong Chine à XV pour la première fois en Coupe du Monde est quelque chose d’énorme. Être tirés au sort avec ces deux grandes équipes et jouer devant de grandes foules sera une expérience exceptionnelle, mais aussi la meilleure manière de se tester. Ce matin, je disais que c’était le tirage de mes rêves. Nous avons joué le Chili il y a deux ans et perdu de quatre points dans un match largement à notre portée. Nous en avons déjà un peu parlé entre nous. Nous cherchons vraiment à multiplier ce type d’expériences et à jouer davantage de matchs importants contre les équipes de notre niveau, celles des Tier 3 et Tier 4. »

Pablo Bouza (sélectionneur de l’Espagne), sur le fait d’affronter les Pumas

« Je ne souhaitais pas affronter l’Argentine, car c’est une équipe d’un très haut niveau. En plus, j’y ai joué et travaillé près de huit ans, je connais certains membres du staff et j’y ai beaucoup d’amis. Cette année, l’Argentine a réalisé une très belle saison et fait partie, selon moi, des quatre meilleures équipes mondiales, pas forcément au classement, mais dans le contenu, même si certains résultats n’ont pas suivi. »

Jon Zabala (capitaine de l’Espagne), sur le fait de retrouver son coéquipier de Pau et capitaine des Pumas Julián Montoya

« Nous nous sommes entraînés ce matin et, à la fin de la séance des avants, nous avons appris que nous allions jouer l’un contre l’autre. On en a plaisanté, on l’a pris avec beaucoup de bonne humeur et on a gardé une énergie très positive. »

Dan Carter, sur l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les Samoa

« Quel tirage incroyable. De voir tout cela se concrétiser et tout le monde commencer à faire ses pronostics, c’est vraiment excitant. L’avantage de ces six poules, c’est que l’on peut construire progressivement sa Coupe du Monde, notamment pour les grandes équipes. Au fond, le moment où l’Australie jouera la Nouvelle-Zélande n’a pas tant d’importance. Quoi qu’il arrive, elles devront se jouer à un moment donné. L’essentiel, c’est d’être capable de se construire de manière régulière sur sept matchs, répartis sur six semaines, pour atteindre l’objectif.

« Sous la direction de Scott Robertson, la priorité de la Nouvelle-Zélande sur ce cycle a été de construire de la profondeur d’effectif. Après 2023, nous avions perdu beaucoup de joueurs expérimentés de classe mondiale. Scott savait que pour 2027 il fallait impérativement étoffer le groupe, et c’est ce sur quoi il s’est employé. L’équipe a déjà montré à plusieurs reprises ce dont elle est capable, le niveau de rugby qu’elle peut produire, mais elle a conscience de ne pas encore être prête à gagner une Coupe du Monde. Il reste énormément de travail à accomplir au cours des deux prochaines années.

« En discutant avec plusieurs amis samoans, je sais qu’ils ont vraiment vécu dans l’angoisse de ne pas participer à la Coupe du Monde, surtout qu’ils ont été la dernière équipe à se qualifier. Le rugby représente tellement pour eux. Ils ont produit certains des meilleurs joueurs au monde et sont une nation extrêmement fière. Maintenant qu’ils sont qualifiés, ils ne veulent pas simplement faire de la figuration. Ils veulent devenir l’équipe capable de créer les gros exploits de cette Coupe du Monde. »

 

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