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L’hebdo de la Coupe du Monde #6

Les effectifs ont été nommés, les billets partent comme des petits pains et la tournée du trophée touche à sa fin

La fièvre de la Coupe du Monde de Rugby féminine se propage. Les équipes se préparent aux quatre coins du globe et les joueuses font parler d’elles, sur le terrain comme en dehors. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce qui s’annonce comme la plus grande célébration de l’histoire du rugby féminin :

1. Dernière chance pour voir le trophée

Après avoir visité sept villes hôtes, le trophée de la Coupe du Monde de Rugby 2025 arrive à sa dernière étape.

Le vendredi 6 juin – soit 77 jours avant le coup d’envoi entre l’Angleterre et les États-Unis au Stadium of Light – le trophée tant convoité sera exposé au Keel Square de Sunderland.

Si vous pouvez y aller, foncez : jusqu’ici, cette tournée est un triomphe. La semaine dernière, le trophée était à Northampton :

Puis Manchester : 

Et enfin York :

2. Rejoignez la fête : plus de 300 000 billets vendus !

Le message est clair : prenez vos billets pour la Coupe du Monde 2025 dès maintenant.

Plus de 300 000 billets ont été vendus et les organisateurs s'attendent à une vente finale record.

« Les ventes sont excellentes dans chaque stade. L’enthousiasme monte dans nos huit villes hôtes. Ce sera incroyable », affirmait Sarah Massey, directrice du tournoi, dans une récente interview.

Sally Horrox, responsable du rugby féminin à World Rugby, enchérissait : « C’est la plus grande célébration du rugby féminin au niveau mondial. Nous voulons que cette compétition propulse encore plus haut le rugby féminin, qu'elle influence la discipline et l'aide à grandir. Le rugby féminin doit passer un cap grâce à cette compétition. »

3. L’Irlande, l'Angleterre et l’Écosse annoncent leurs groupes élargis

La compétition approche à grands pas et, pour de nombreuses joueuses, le rêve devient réalité.

Quarante-deux joueuses ont été appelées dans les rangs de l’Angleterre en vue de la Coupe du Monde 2025, dont l'incroyable Emily Scarratt. La centre aux 118 sélections, qui avait conduit l’Angleterre au sacre en 2014 avec une performance de joueuse du match en finale, se rapproche d’une cinquième Coupe du Monde, ce qui égalerait un record historique.

Consultez la liste complète ici.

Scott Bemand a convoqué 37 joueuses dans son groupe de préparation du côté de l'Irlande.

Parmi elles, la co-capitaine Sam Monaghan revient de blessure après avoir manqué le Tournoi des Six Nations cette année. Beibhinn Parsons, qui a disputé le tournoi de rugby à 7 des JO, sera également là après avoir connu deux fractures à la jambe en l’espace de quatre mois au cours de l’année passée. Plus d’informations ici.

Côté Écossais, l’entraîneur Bryan Easson a retenu 38 joueuses, dont quatre non-capées.

Alia Ronald, Hannah Ramsay, Hannah Walker et Meg Varley voudront impressionner lors des prochaines semaines. Les effectifs finaux (jusqu’à 32 joueuses) seront annoncés début août.

4. Le Japon, roi d’Asie

Le Japon poursuit sa préparation en beauté en remportant une quatrième couronne asiatique consécutive.

Lors du Championnat d’Asie Emirates, les Sakura 15s ont marqué 153 points et n’en ont concédé que 5, face au Kazakhstan et à Hong Kong Chine, qu'elles ont balayé.

De plus gros défis les attendent dans la Poule C, aux côtés des tenantes du titre, la Nouvelle-Zélande. Mais avec des joueuses comme l’ailière Natsuki Ouchida – meilleure marqueuse d’essais du championnat asiatique – le Japon n’a peur de personne.

Prochain test : l’Espagne, lors d’un double affrontement les 19 et 26 juillet.

5. Fidji - Samoa, classique du Pacifique

Les préparatifs pour la Coupe du Monde battent leur plein partout dans le monde, y compris dans les îles du Pacifique.

Avant leurs deuxième et troisième participations respectives au tournoi, les Fidji et les Samoa s’affrontent le 6 juin pour le match d’ouverture de l’Oceania Cup 2025.

Ces deux équipes ont un historique dans la compétition : les Samoa ont remporté leur premier titre en Oceania Cup 2023, en battant les Fidji d’un point, avant que les Fidjiennes ne prennent leur revanche lors du match décisif la saison suivante.

Les Fidji espèrent retrouver la forme qui avait électrisé le public lors de la Coupe du Monde de Rugby 2021 :

6. Ilona Maher passe du terrain au podium

La star américaine Ilona Maher continue de faire sensation sur et en dehors du terrain.

Après avoir participé au Pacific Four Series 2025, elle a pris la direction de Miami pour devenir l’un des mannequins les plus remarqués de l’édition Swimsuit de Sports Illustrated.

@ilonamaher I have many sides. @Sports Illustrated Swimsuit ♬ ECE Marketing Airball - EC Equine Marketing

Médaillée de bronze aux Jeux Olympiques de Paris 2024 avec l’équipe féminine de rugby à 7, Maher et ses nombreux fans espèrent qu’elle fera ses débuts en Coupe du Monde face à l’Angleterre, le 22 août.

7. Kate Zackary, légende américaine

Peu de joueuses ont participé à trois Coupes du Monde et un tournoi olympique, mais Kate Zackary n’est pas une joueuse comme les autres.

À 35 ans, la troisième ligne brille sur la scène internationale depuis plus d’une décennie. Membre de l'équipe américaine qui a terminé quatrième en Coupe du Monde 2017 (à XV) et en Coupe du Monde 2018 (à 7), Zackary espère couronner sa carrière en Angleterre cet été.

Elle a encore impressionné lors du Pacific Four Series dernièrement.

8. La France, toujours présente

Et si c’était enfin leur année ?

Les Bleues, puissantes et régulières, ont terminé troisièmes à sept reprises, dont trois fois consécutivement lors des dernières éditions.

Actuellement 4e au classement mondial, la France a failli infliger à l’Angleterre sa première défaite en 25 matchs lors du dernier Tournoi des Six Nations.

Avec des joueuses comme Joanna Grisez, qui a inscrit l’essai du Tournoi, la France pourrait bien jouer les trouble-fêtes en Angleterre.

9. Souvenirs : Magali Harvey à toute vitesse

Il n’y a rien de plus spectaculaire qu’une traversée du terrain menant à un essai, surtout à un moment décisif – et celui-ci, inscrit en demi-finale de la Coupe du Monde 2014, est un chef-d’œuvre.

Acculé sur sa propre ligne d’en-but face à la France, le Canada se libère, envoie le ballon vers Magali Harvey, et la meilleure joueuse du monde en 2014 fait le reste.

Ajoutez deux pénalités et une transformation de Harvey, et le Canada s’impose 18-16 au terme d'un match à suspense. Une action légendaire.

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