Les deux équipes ont développé une vraie rivalité ces dernières années, avec le Pays de Galles qui avait brisé le cœur des Écossaises lors de la Coupe du Monde 2021 grâce à une victoire arrachée dans les toutes dernières minutes.

Depuis, leurs confrontations ont souvent été serrées, ce qui laisse présager un nouveau classique.

Au classement mondial, il n’y a presque rien qui les sépare non plus : l’Écosse occupe la huitième place, juste devant le Pays de Galles, neuvième.

Coup d’envoi : 15h45 (heure française), samedi 23 août 

Stade : Salford Community Stadium, Manchester

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Écosse

Écosse, la joueuse clé : La talonneuse Lana Skeldon a été déclarée apte après avoir surmonté une blessure à la cheville subie face à l’Irlande il y a trois semaines. Avec son statut de joueuse la plus capée de l’effectif écossais (32 joueuses), son expérience sera précieuse. Moins dans l’explosivité que dans le sang-froid et la lucidité, elle apportera à son équipe la stabilité nécessaire pour débuter sereinement le tournoi.

Pays de Galles

Pays de Galles, la joueuse clé : Jasmine Joyce-Butchers est une véritable fusée sur l’aile. Triple olympienne avec l’équipe de Grande-Bretagne de rugby à 7, elle vient de fêter sa 50e sélection avec le Pays de Galles face à l’Australie. Depuis ses débuts en 2017 – justement contre l’Écosse – elle est devenue incontournable. Attendez-vous à la voir enflammer le terrain.

Déclarations

Rachel Malcolm, capitaine de l'Écosse

« Notre groupe a toujours envie de jouer. La chance qu’on a, c’est que l’énergie ne manque jamais, on n’a pas besoin de la créer artificiellement. L’équipe est remplie de forts caractères, sur et en dehors du terrain, donc mon rôle consiste surtout à savoir quand il faut tempérer un peu cette énergie et cet enthousiasme.

« Pour beaucoup de filles, c’est une première Coupe du Monde, et ça en soi, c’est un vrai frisson. Il nous faudra rester concentrées sur le rugby, sur ce qu’on peut contrôler. Jusqu’ici, je ne peux rien reprocher au groupe. »

Francesca McGhie, ailière de l'Écosse

« Je me suis vraiment entraînée dur ces dernières semaines, et les matchs de préparation cet été ont été un beau défi pour nous. C’était génial de voir l’équipe performer, et j’ai hâte d’être à ce week-end.

« Ça ne ressemble pas à un tournoi normal. C’est très excitant, on a été super bien accueillies ici, et maintenant je n’ai qu’une envie : entrer sur le terrain. »

Sean Lynn, sélectionneur du pays de Galles

« J’ai vraiment hâte de vivre ce match. Mon tout premier match international, c’était justement en Écosse, contre l’Écosse. J’avais fini avec mon club le dimanche, j’ai rejoint le groupe le lundi, et le samedi je jouais contre l’Écosse. Je connais l’histoire de cette rivalité, et même lors de la dernière Coupe du Monde, ça s’était joué sur le fil. »

Kate Williams, capitaine du pays de Galles

« Oui, on a quelque chose à prouver. Les derniers résultats ont tourné à l’avantage de l’Écosse, mais il ne faut pas oublier qu’à l’époque, on n’avait eu que deux jours avec [Sean Lynn] avant de les affronter. Aujourd’hui, on est une équipe différente.

« C’est grisant de commencer une Coupe du Monde par un tel défi. C’est crucial pour nous de créer une dynamique dès le premier match et on veut vraiment livrer une grosse performance.

« On veut devenir une équipe très difficile à battre, un groupe du genre que les adversaires redoutent. Ils doivent se dire : "Mince, on joue le Pays de Galles, ça va être costaud." Mais on veut aussi jouer avec passion, avec cœur et avec confiance. C’est essentiel pour nous au moment de nous lancer dans une longue compétition. »