La France, quatrième nation mondiale, aborde ce tournoi sur une défaite face à l’Angleterre, numéro un au classement, lors de son dernier match de préparation. Les Bleues espèrent donc se relancer et retrouver le chemin de la victoire avec une grosse performance à Sandy Park.
En face, leurs rivales du Tournoi des Six Nations : l’Italie, septième mondiale, qui arrive à Exeter en confiance après une belle victoire contre l’Écosse dans sa préparation.
Tout est réuni pour un duel explosif au cœur du Devon.
Coup d’envoi : 21h15 (heure française), samedi 23 août
Stade : Sandy Park, Exeter
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France
France, la joueuse clé : Difficile de ne pas citer la patronne du milieu de terrain, Gabrielle Vernier. Elle sait trouver des intervalles malins pour percer les défenses, et plaquer fort de l’autre côté du ballon. Une grande partie des succès français de ces dernières années repose sur son intelligence de jeu et son efficacité clinique.
Italie
Italie, la joueuse clé : L’Italie adore jouer à la main depuis n’importe quel point du terrain, et l’ailière Aura Muzzo incarne parfaitement cet état d’esprit. Élue dans l’équipe type du Tournoi des Six Nations 2025, elle est capable de jouer dans les défenses autant qu’autour, et représentera un vrai danger pour la ligne française.
Déclarations
Manae Feleu, co-capitaine de la France
« Quand on participe à une Coupe du Monde, on ne sait pas si on en vivra une autre dans sa vie. La vie d’un athlète est faite de hauts et de bas, et on ne sait jamais quand on aura la chance d’en revivre une autre. Donc la seule chose que je peux leur dire, c’est de vivre chaque moment à fond, que ce soit les moments off, les moments sur le terrain, les matchs : tout vivre à 100 % pour ne pas avoir de regrets ensuite. »
Gaëlle Mignot, co-sélectionneuse de la France
« On avait besoin d’arriver pour sentir que ça y est, c’est palpable. La Coupe du Monde démarre. Je crois qu’on s’y prépare mais tant qu’on n’y a pas mis un pied, c’est un petit peu difficile d’imaginer. »
« Là, on prend nos marques. La cérémonie d’ouverture a mis en lumière ce qui nous attend et ce qui va se passer, même si ici on est plutôt au calme, dans l’hôtel que l’on a choisi. On est un peu loin de la foule mais dès qu’on met un pied dans Exeter, ce que les filles ont fait lors de la journée off, on voit que c’est un sacré événement qui nous attend. On en mesure l’ampleur. »
« On est en accord avec les joueuses. On est tous conscients que ce que l’on a fait la semaine passée ne reflète pas du tout notre préparation, ni le travail de ces dernières années. On a vraiment envie de rentrer de plein fer dans cette compétition. On a un groupe déterminé marqué par cette défaite qui veut montrer que ce qu’elles ont fait samedi dernier n’est pas ce qu’elles sont capables de faire. »
Fabio Roselli, sélectionneur de l’Italie
« C’est génial, il y a beaucoup d’énergie positive et d’enthousiasme, on est très excités de commencer cette Coupe du Monde et très heureux de le faire face à une équipe aussi forte que la France. Tout se passe bien, on sait que ce sera un match difficile mais on va essayer de donner notre meilleur et de le faire pendant 80 minutes. »
« On connaît la France et la France nous connaît aussi. On a essayé d’imaginer les scénarios possibles samedi. On sait à quel point elles sont physiques dans les collisions, on sait qu’elles vont chercher à casser le rythme très vite, et nous aussi à notre manière. Quand on essaie d’imposer ce style et de mettre l’équipe à l’aise, c’est qu’on est sur la bonne voie. »
Sara Seye, pilier de l’Italie
« Oui, je m’attends à ce que la France vienne avec beaucoup d’impact physique, on les joue chaque année (au Tournoi) et le dernier match contre elles avait été un bon match, serré, donc je pense que ce sera pareil. »
« Tout est sur la table, les cartes vont être jouées, mais elles viendront avec du physique et nous sommes prêtes pour ça. »
« Je suis très excitée, très fière et reconnaissante envers les coachs de m’avoir sélectionnée, mais je ressens aussi un peu d’angoisse car il faut prouver qu’on a le niveau pour être là. C’est toujours un mélange de pression et d’excitation. »