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La quotidienne du Mondial - l’Angleterre clôture une édition historique en fanfare

La Coupe du Monde de Rugby féminine la plus suivie de l’histoire s’est achevée en apothéose samedi.

Revivez les meilleurs moments de la finale du Mondial 2025

Les supporters canadiens préféreront peut-être détourner le regard… mais pour tous les autres, voici les temps forts de la victoire éclatante de l’Angleterre (33-13) face au Canada en finale de la Coupe du Monde de Rugby 2025 :

Pour un compte rendu complet de ce 33e succès consécutif des Red Roses, c’est par ici.

Les Black Ferns décrochent le bronze

La Nouvelle-Zélande s’est imposée face à la France dans la petite finale et monte pour la première fois sur la troisième marche du podium d’une Coupe du Monde féminine. Voici les meilleurs moments de cette rencontre :

Nouveau record d’affluence à la #RWC2025

Ils étaient 81 885 spectateurs samedi à Twickenham – un nouveau record pour un match de rugby féminin. Un chiffre qui conclut un tournoi déjà historique à tous points de vue et qui marque un vrai tournant pour le sport féminin.

« Entrer sur le terrain devant près de 82 000 personnes et livrer une telle performance… Je ne pourrais pas être plus fière des filles. Je suis super émue, je suis en en feu », s’est réjouie Natasha Hunt.

Sadia Kabeya a ajouté : « C’est incroyable. Je tiens à remercier toutes celles et ceux qui étaient là aujourd’hui. Vous avez été notre 16e joueuse sur le terrain. On est tellement reconnaissantes. »

Ellie Kildunne, de son côté, a estimé que cette affluence prouvait que le public aime le rugby féminin, et a appelé à amplifier le mouvement : « Les gens se passionnent, ils veulent nous voir jouer. Il faut que toujours plus de monde vienne. On veut voir encore plus de chapeaux de cow-boy dans les tribunes. On va continuer à performer, à donner du spectacle, c’est pour ça qu’on est là. »

Maher en veut encore plus

La star américaine Ilona Maher, ravie de voir Twickenham à guichets fermés, a tout de même confié à la BBC qu’elle rêvait de voir encore plus de spectateurs remplir les stades pour soutenir le rugby féminin.

La mêlée anglaise donne le ton

Cette finale avait été annoncée comme un choc de titans, et c’est finalement le pack anglais qui a pris le dessus dans la bataille des avants.

Si les trois-quarts canadiennes ont tenu la comparaison, devant, la puissance de la mêlée anglaise a fait la différence et ouvert la voie à une victoire éclatante.

« Par moments, on ne savait pas trop quoi faire », a reconnu la capitaine canadienne Alex Tessier. « Bien sûr, quand la mêlée ne tourne pas en votre faveur, ça complique les choses. Mais chapeau aux filles, elles ont fait un tournoi énorme. Félicitations à l’Angleterre qui a dominé dans ce secteur. »

De Goede sacrée Joueuse de l’année

Malgré la défaite en finale face à des Red Roses déchaînées, Sophie de Goede a trouvé un peu de consolation en étant élue Joueuse de l’Année World Rugby en partenariat avec HSBC.

La deuxième ligne canadienne a devancé l’Anglaise Meg Jones et la Néo-Zélandaise Jorja Miller. De son côté, John Mitchell a été élu Entraîneur de l’année, lui qui a mené l’Angleterre à un troisième titre mondial et reste invaincu depuis sa prise de fonctions.

Enfin, la jeune néo-zélandaise Braxton Sorensen-McGee a été récompensée du titre de Révélation de l’Année. À seulement 18 ans, elle termine meilleure marqueuse d’essais et meilleure réalisatrice du tournoi, pour sa toute première Coupe du Monde.

Quant à John Mitchell, il a été désigné Entraîneur de l’Année.

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