En passant 11 essais – dont six inscrits par l’inarrêtable Julia Schell – le Canada a signé un premier week-end quasiment parfait. Déjà en tête de la poule B, une deuxième victoire en Coupe du Monde de Rugby 2025 enverrait directement le n°2 mondial en quarts de finale avec encore un match à jouer en poule. Un luxe qui a conduit le sélectionneur Kévin Rouet à effectuer six changements dans son XV de départ.
Sean Lynn, le patron du pays de Galles, a, lui aussi, procédé à une large revue d’effectif – sept changements au total – mais la lourde défaite 38-8 concédée face à l’Écosse samedi dernier fait que ce XV rajeuni a tout à prouver. Pour les Galloises, c’est simple : victoire obligatoire, sous peine de dire adieu à la suite du tournoi. Leur succès lors du match de préparation en juillet contre l’Australie reste leur seule victoire lors de leurs huit dernières rencontres.
Coup d’envoi : 13h00 (heure française), samedi 30 août
Stade : Salford Community Stadium, Manchester
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Canada
Canada, la joueuse clé : Il ne fait aucun doute qu’Alex Tessier est l’une des grandes joueuses de cette Coupe du Monde de Rugby 2025, et toutes celles et ceux présents au Salford Community Stadium vont se régaler. Alliant vitesse, puissance et dextérité, la star canadienne sera la priorité à museler pour le pays de Galles s’il veut espérer quelque chose. Plus facile à dire qu’à faire face à une joueuse qui a même passé une transformation contre les Fidji le week-end dernier.
Pays de Galles
Pays de Galles, la joueuse clé : Avec les deux co-capitaines du match d’ouverture contre l’Écosse, Alex Callender et Kate Williams, forfaits sur blessure, ce match s’annonce capital pour la troisième ligne aile côté ouvert Bethan Lewis. Joueuse du club anglais de Gloucester-Hartpury, la nouvelle capitaine espère que son style polyvalent insufflera son énergie à un groupe de 23 très motivé.
Déclarations
Kévin Rouet, sélectionneur du Canada
« On sait que c’est un vrai combat qui nous attend. Affronter le pays de Galles n'est jamais une partie de plaisir pour nous. C'est toujours une lutte tout au long des 80 minutes, mais nous sommes en mesure de faire face à la menace. Les Galloises l’ont dit, c’est une finale pour elles, donc on ne sait jamais ce qui peut se passer dans cette situation. Il faut simplement avoir confiance en nous-mêmes et en notre préparation, et suivre le plan de jeu.
« On s’attend au pire de leur part, et il faut qu’elles aient le même sentiment vis-à-vis de nous. »
Alexandra Tessier, capitaine du Canada
« Nous avons vécu une bonne semaine de préparation. Nous sommes entrées dans le vif du sujet la semaine dernière. Pour certaines d'entre nous, c'était le premier match de Coupe du Monde de leur vie. Pour d’autres, c’était la quatrième Coupe du Monde. C'était une préparation calme, posée et de bon niveau, et nous savions à quoi nous attendre.
« On a regardé le dernier match des Galloises, face à l'Écosse. On essaiera de profiter des opportunités qui pourront se présenter, comme les Écossaises l’ont fait la semaine dernière. »
Sean Lynn, sélectionneur du pays de Galles
« On a eu des discussions franches et les filles ont bien réagi cette semaine. On sait toutes que la performance de samedi n’était pas au niveau et maintenant il faut tourner la page, s’assurer d’avoir vraiment bien travaillé à l’entraînement. La séance a été très positive, avec beaucoup d’énergie. L’important, c’est que samedi on remette de la fierté sur ce maillot.
« Si je demande aux joueuses d’être courageuses, alors je dois l’être aussi. Les jeunes (Tilly Vucaj, 19 ans ; Branwen Metcalfe, 18 ans ; Seren Lockwood, 18 ans – toutes sur le banc) même si elles n’ont que 18 ans, s’entraînent et performent vraiment très bien. »
Bethan Lewis, nouvelle capitaine du pays de Galles
« On a un groupe de jeunes leaders. Chacune apprend, il y a un peu de changement et naturellement, certaines prennent les choses en main. Donc non, je ne pense pas qu’il y ait un manque de leadership. J’ai totalement confiance en les filles, en Alex [Callender] et Kate [Williams], et en celles qui prendront leurs responsabilités ce week-end.
« Mon plan, c’est de ne rien changer, juste rester moi-même. »
