L’Angleterre est arrivée dans ce tournoi en tant qu’équipe numéro 1 mondiale et a assumé son statut en remportant tous ses matchs de poule contre les États-Unis, les Samoa et l’Australie. Les Red Roses visent un troisième titre mondial après ceux de 1994 et 2014, et beaucoup les voient comme l’un des ogres de cette Coupe du Monde. Avec un pack impressionnant et une ligne de trois-quarts bien huilée, les supporters s’attendent à les voir poursuivre l’aventure au moins une semaine de plus — mais dans le sport, rien n’est jamais acquis.

L’Écosse, de son côté, est arrivée à son premier match contre le pays de Galles avec une préparation en demi-teinte, mais a tout de suite trouvé son rythme. Une victoire convaincante face à ses rivales du Tournoi des Six Nations puis une autre contre les Fidji lui ont offert une première qualification en quart de finale depuis 2002. Et les Écossaises ont même bousculé une équipe canadienne très attendue lors de leur dernier match de poule. Face à leur plus grand rival, tous sports confondus, elles veulent prouver qu’une nouvelle ère est en marche.

Coup d’envoi : 17h00 (heure française), dimanche 14 septembre

Stade : Ashton Gate, Bristol

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Angleterre

Angleterre, la joueuse clé : Avec l’absence d’Ellie Kildunne sur blessure, tous les regards se tournent vers Helena Rowland à l’arrière. À 25 ans, elle est l’une des trois-quarts les plus polyvalentes du monde et a largement de quoi prendre la relève. Mais l’importance du match et la pression sur la dernière ligne de défense feront qu’elle cherchera à se mettre en confiance très tôt.

Écosse

Écosse, la joueuse clé : Le sélectionneur Bryan Easson a remanié sa troisième ligne avec Jade Konkel titularisée en numéro huit pour la première fois du tournoi, et Evie Gallagher replacée au poste de flanker côté ouvert. Gallagher est la meilleure plaqueuse de la phase de poule, et son duel avec Sadia Kabeya promet des étincelles.

Déclarations

John Mitchell, sélectionneur
« Je pense que tout le monde a haussé son niveau de jeu. Clairement, on dira que l’Écosse a élevé le sien contre nous, mais il y a encore de la vulnérabilité dans cette équipe. Il y a toujours des occasions de mettre la pression, et on va chasser ces failles. »

Zoe Aldcroft, capitaine
« J’aurais préféré être sur le terrain, mais maintenant je suis prête à attaquer les prochaines semaines. J’avais confiance en les filles, je savais qu’elles feraient le job. Être sur le côté donne une autre perspective, on comprend différemment le jeu, on voit les petits détails dont on parle. »

Holly Aitchison, ouvreuse
« On cherche toujours à être meilleures. Le processus reste le même, ce sont juste des petits ajustements semaine après semaine. On se concentre dessus pour se donner toutes les chances d’être au top. »

Bryan Easson, sélectionneur
« L’Angleterre est une équipe très difficile à jouer. Elles sont numéro un mondiales pour une raison. Elles savent analyser un match et l’aborder exactement comme elles le veulent. On n’a sans doute pas encore livré notre meilleur rugby contre elles, mais ce quart de finale de Coupe du Monde, dans leur jardin, est une opportunité énorme. Et nos dernières performances montrent qu’on progresse. »

Rachel Malcolm, capitaine
« Ce groupe me rend fière tous les jours, peu importe la performance, juste à cause de tout ce qu’on affronte et pour quoi on se bat pour faire partie de cette équipe. Voir ce qu’on savait depuis longtemps en train de se construire enfin prendre forme ces dernières semaines, c’est probablement le moment le plus heureux que j’ai vécu avec cette sélection. »

Lisa Thomson, centre
« On n’ignore pas l’historique de nos confrontations avec l’Angleterre, mais c’est la première fois qu’on se sent aussi prêtes à les affronter. Notre attaque et notre défense tournent bien, et c’est le moment où on a le plus confiance en notre plan de jeu. »