Le sélectionneur de l’Afrique du Sud, Swys de Bruin, a déclaré qu’un « géant s’est éveillé » après la sortie historique des Springbok Women en Coupe du Monde de Rugby 2025.
Battues 46-17 par les championnes en titre néo-zélandaises samedi en quart de finale à Exeter, les Sud-Africaines sont tout de même entrées dans l’histoire en devenant la première équipe féminine du pays à atteindre ce stade de la compétition — et elles comptent bien faire en sorte que ce ne soit pas un coup d’épée dans l’eau.
« Pour nous, c’était un grand moment, » a confié la capitaine Nolusindiso Booi. « C’est quelque chose que nous n’avions jamais goûté. Et c’est une saveur que les filles vont vouloir retrouver à l’avenir. »
L’Afrique du Sud va continuer à franchir des étapes, mais malheureusement sans Booi. À 40 ans, elle raccroche les crampons maintenant que le tournoi est terminé.
« Je suis très émue en ce moment, mais je suis aussi fière des progrès de notre équipe, » a-t-elle expliqué. « Je pense qu’on a fait du bon boulot et je suis sûre que la nouvelle génération poussera jusqu’à la finale, j’espère la prochaine fois. »
De Bruin a rendu hommage à sa capitaine lors d’une conférence de presse bouleversante après le match, la qualifiant de « GOAT », et il a assuré que l’avenir du rugby féminin en Afrique du Sud s’annonçait radieux après le parcours de son équipe à la Coupe du Monde 2025.
« Tout est dans la différence qu’elles ont faite pour les gens restés au pays, » a confié un De Bruin très ému.
« J’ai eu la chance de passer 38 ans dans le rugby professionnel et je n’ai jamais travaillé avec une équipe comme celle-là.
« Dans ce groupe, il n’y a que des combattantes. Je pleure de fierté tous les jours. C’est incroyable de voir à quel point elles ne se plaignent jamais, elles vont, elles vont, elles vont. Un géant s’est éveillé dans le paysage du rugby féminin sud-africain. »