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La quotidienne du Mondial - Mardi 2 septembre

Chant gwijo, calculs en vue des quarts de finale et chaussures iconiques de Lori Cramer au menu de la quotidienne de la Coupe du Monde de Rugby d’aujourd’hui.

Les moments historiques d'une deuxième journée inoubliable

La deuxième semaine de la Coupe du Monde de Rugby féminine 2025 a offert deux rencontres entrées tout de suite dans la légende, toutes deux disputées au York Community Stadium. Samedi 30 août, les États-Unis et l’Australie se sont quittés sur un nul étouffant, avant que l’Afrique du Sud ne rentre dans l’histoire dimanche 31 en battant l’Italie et en validant, pour la première fois, sa qualification en phase finale de la Coupe du Monde féminine.

À Salford, l’opposition entre l’Écosse et les Fidji a tenu toutes ses promesses dans un bras de fer tendu. Le Brésil, de son côté, a célébré avec passion un moment fondateur : son tout premier essai inscrit en Coupe du monde, malgré la défaite.

Pour ceux qui auraient manqué une partie de l’action, pas d’inquiétude : RugbyPass revient sur les réactions après la victoire de la France.

Quarts de finale : les scénarios

Sept nations sont déjà fixées sur leur sort. L’Angleterre, la Nouvelle-Zélande, le Canada, la France, l’Écosse et l’Irlande ont rejoint l’Afrique du Sud en quarts grâce à leurs succès lors de la deuxième journée. Mais rien n’est figé : le dernier week-end de poules doit encore distribuer les places de tête de poule et offrir le dernier billet pour la phase à élimination directe.

Tout se jouera dans la poule A où l’Angleterre, l’Australie et les États-Unis se disputent la première place. Le choc de Brighton entre les Red Roses et les Wallaroos samedi 6 septembre s’annonce déjà brûlant, avec une première place en jeu.

Et pour ceux qui se demandent « qui doit faire quoi » pour rester en course, la réponse est simple : chaque point, chaque essai et chaque détail compteront dans cette lutte finale. Tout le détail ici.

Risi Pouri-Lane, un parcours hors normes

A la #RWC2025, les parcours hors normes des joueuses ne manquent pas. Et beaucoup d'entre elles ont déjà brillé ailleurs avant d’écrire leur histoire sur un terrain de rugby.

La Néo-Zélandaise Risi Pouri-Lane n'échappe pas à cette tendance, elle qui fut judokate internationale au plus haut niveau et qui estime que cet apprentissage des tatamis lui a été cruciale, ne serait-ce que pour encaisser l'exigence physique que réclame le rugby.

« Ma mère m’a toujours dit, depuis que je suis petite, que ça m’avait aidée sur le plan physique du rugby et je la crois sincèrement », explique-t-elle. « Ça m’a énormément servi dans mon parcours et je suis très reconnaissante d’avoir eu ça dans mon parcours. »

Pouri-Lane a également décroché l’or en rugby à 7 lors des Jeux olympiques de la jeunesse 2018 à Buenos Aires et plus tard, elle a fait partie de l’équipe qui a triomphé aux Jeux olympiques de Tokyo 2020 (joués en 2021). Elle est ainsi entrée dans l’histoire en devenant la première Néo-Zélandaise à remporter une médaille d’or à la fois aux Jeux de la jeunesse et aux Jeux olympiques.

Les valeurs du rugby en pleine lumière à la #RWC2025

Les trophées comptent et les médailles aussi. Mais ce qui fait battre le cœur de ce sport, ce sont ses valeurs. C’est bien pour cela que tant de joueuses et de joueurs s’y attachent.

À Manchester, samedi 30 août, après la victoire arrachée de l’Écosse face aux Fidji, un geste est venu rappeler ce qui unit au-delà de la compétition : dans le vestiaire, les deux capitaines ont échangé des cadeaux.

Un peu plus tard, d’autres images fortes ont marqué la rencontre entre l’Angleterre et les Samoa. Des accolades, du respect, au terme d’un duel intense. On a aussi assisté à des scènes déchaînées dans le vestiaire des Bleues après la victoire écrasante contre le Brésil !

Il y aura des sommets, des creux, des tensions. Mais à travers cette Coupe du monde, le rugby continue d’être joué dans l’esprit qui a façonné son histoire.

« Le Gwijo te donne de la confiance »

Chaque équipe venue disputer la Coupe du Monde de Rugby féminine 2025 met en avant sa culture. Les Fidjiennes avec leurs chants émouvants. Les Brésiliennes par la danse. Les Black Ferns avec la force du haka.

Et les Sud-Africaines ? Elles font vibrer leurs hôtes avec le Gwijo, ce chant collectif hérité de la tradition xhosa, autrefois entonné par les guerriers pour se préparer au combat. « Le Gwijo est quelque chose qui détourne ton esprit. Il donne confiance », explique la pilier Nombuyekezo Mdliki. On vous raconte tout dans cet article.

Et pour finir... des tongs poisson

Oui, des tongs-poisson. Interrogée dans le podcast The Female Athlete Project sur ce qu’elle emporte toujours en tournée avec elle, l’Australienne Lori Cramer a d’abord livré une réponse inattendue.

« Je ne pars jamais sans mon tee-shirt Meryl Streep parce qu’elle est juste la GOAT », raconte-t-elle.

Jusque-là, rien d’extraordinaire (quoique...). Puis elle a ajouté que ses tongs « confortables » l’accompagnent systématiquement dans l’avion. « Personne ne me les vole », précise-t-elle en souriant.

On se demande bien pourquoi… 

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