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Fantasy, l’équipe de la semaine d’Alycia Washington

Alycia Washington puise dans sa vaste expérience pour choisir son XV Fantasy de la semaine en amont des quarts de finale

Alycia Washington évoluait en deuxième ligne avec l’équipe des États-Unis demi-finaliste de la Coupe du Monde de Rugby 2017. Cette semaine, c’est à elle que revient la tâche délicate de choisir son XV de fantasy league pour les quarts de finale...

Raconte-nous ton premier match de Coupe du Monde de Rugby.

C'était contre l'Italie et je me souviens que j’étais terrifiée. À ce moment-là de ma carrière, je ne comptais que sept sélections, je faisais partie de l'équipe depuis deux ans et on jouait contre un adversaire qu’on ne connaissait pas. Tout ce qu’on savait, c'est qu'elles jouaient le Six Nations et qu'elles étaient plus expérimentées que nous. C'était vraiment intimidant de devoir affronter une équipe qu’on regardait jouer depuis des années. On a gagné, c’était un exploit incroyable. Dans ma carrière, je crois que je n’ai jamais été plus en forme sur le plan physique que ce jour-là. On avait une équipe très athlétique, j’étais deuxième ligne et je faisais 5'20'' au test Bronco. Lors de cette compétition, notre objectif était d’arriver au troisième match de poule face à l’Angleterre en position de nous qualifier pour les demi-finales si on marquait un point de bonus.

Comment le plan de jeu de l'équipe a-t-il évolué en Coupe du Monde ?

Lors de la Coupe du Monde 2017, on avait intégré à l’effectif nos joueuses de rugby à VII. Notre plan de jeu consistait à aspirer les défenseuses adverses et transmettre ensuite le ballon à nos ailières. Quand on a des ailières comme Kris Thomas et des arrières comme Cheta Emba et Naya Tapper, on peut avoir un plan de jeu qui repose sur elles. De la taille et de la puissance au milieu, puis transmettre le ballon aux joueuses les plus dangereuses.

Comment avez-vous fait face au haka ?

Avant la demi-finale, on s’est entraînées à ça. On avait un entraîneur kiwi qui nous a dit comment procéder, ce qu'il fallait faire, ne pas faire et comment faire preuve de respect. On était en position d’outsiders, on le savait, mais on jouait pour gagner, et pendant 60 minutes on est restées au coude à coude avec elles. Avant même le coup d’envoi, on avait l’impression qu’on allait faire face au haka comme si on avait déjà gagné le match. On voulait profiter du moment sans pour autant reculer ni nous laisser intimider. C'était toute notre philosophie : le respect pour nos adversaires, oui, mais sans oublier qu’elles sont elles aussi faites de sang, de chair et d’os. En mettant tout son cœur dans la bataille, il est possible de l’emporter.

Quelle est la meilleure joueuse contre qui tu as joué ?

Alex Matthew (Angleterre). C'est une athlète complètement hors normes. Une grosse bosseuse, et une joueuse constante, ce qui est à mon avis la chose la plus difficile au plus haut niveau. C’est pour ça qu’elle est maintenant capitaine de sa sélection. C'est aussi quelqu’un d’adorable. On ne peut qu'admirer tout ce qu’elle sait faire, parce qu’elle reste toujours humble et discrète malgré sa stature. Si vous lui parliez dans la rue, vous ne devineriez jamais que c’est une fantastique athlète. La première fois que je suis venue en Angleterre, c’était à Worcester, notamment pour pouvoir jouer avec elle.

Qui est la coéquipière qui t’a le plus marquée ?

Kate Zackary, sans aucun doute. Je cherche à émuler son style de course, son éthique de travail, sa capacité d'adaptation et sa polyvalence. Mais ces dernières années, elle a aussi acquis pas mal d’assurance, ce qui est sympa à voir. C’est vraiment ma Captain America, une très bonne amie et une leader charismatique. Elle n’arrête jamais d’accroître sa connaissance du rugby et c’est une grosse bosseuse, ça se voit.

Dis-nous pourquoi tu as choisi Madoussou Fall-Raclot et Sophie de Goede dans ton équipe.

Madoussou est une véritable bête de travail et une source d'inspiration absolue en deuxième ligne. Elle est excellente en mêlée et en touche, c'est une coureuse acharnée mais aussi une excellente plaqueuse. Elle mesure presque un mètre quatre-vingt-dix, mais elle est capable de plaquer très bas et de se relever très vite. Elle incarne à merveille ce que ça signifie d’être grande en deuxième ligne. Quant à Sophie, j'admire vraiment l’éloquence avec laquelle elle parle du jeu. Elle fait systématiquement partie de l'équipe de la semaine depuis le début de la compétition. Elle est revenue avec le feu sacré d’une blessure qui l’a éloignée des terrains pendant toute une saison. Avec elle, le Canada a vraiment des chances de remporter cette Coupe du Monde.

Selon toi, qui retrouvera-t-on en finale ?

L’Angleterre et le Canada.

Nos conseils Fantasy de la semaine

Nadine Roos (RSA) - Roos a fait partie de l'équipe Fantasy de la semaine pendant deux des trois semaines de la phase de poule (deuxième meilleure marqueuse de points Fantasy parmi les demis de mêlée la seule semaine où elle n’était pas la meilleure). Même contre l’équipe de France, elle a réussi à marquer 70 points et à inscrire un essai.

Julia Schell (CAN) - Schell a pris un départ incroyable dans cette compétition en marquant six essais au premier match. Elle n'a pas franchi la ligne lors des deux matchs suivants, mais avec le début de la phase à élimination directe, elle tentera de débloquer à nouveau son compteur face aux machines à plaquer australiennes.

Stacey Waaka (NZL) - Waaka a manqué le premier match, mais depuis, elle n’a pas quitté le terrain une minute. Sa moyenne de 69,5 points par match n’est dépassée que par la centre Nassira Konde (FRA). Waaka n'a inscrit qu'un seul essai, mais elle se distingue en ouvrant le jeu pour les autres. Ses six dernières passes avant franchissement de ligne constituent le troisième meilleur total de la compétition.

 

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