1. Comment vous vous en êtes sorti dans le jeu Fantasy ?
On a révélé l’équipe type de la semaine, avec les meilleures performances poste par poste lors de la deuxième journée.
Jorja Miller signe une nouvelle apparition et figure dans un paquet d’avants cosmopolite, fort de huit nationalités représentées.
Vous avez l’impression d'être passé à côté ? Vous pouvez rejoindre le jeu Fantasy de la Coupe du Monde de Rugby 2025 en cliquant ici.
2. Le Japon ému par l'accueil
Côté tribunes, le Japon a encore une fois marqué les esprits. L’image des joueuses qui s’inclinent devant le public après chaque match est devenue iconique, et la réciproque se ressent pleinement en Angleterre.
« L’exemple du Japon est parlant : chaque joueuse est allée saluer les quatre tribunes, s’inclinant devant les supporters pour dire merci. Ce sport touche les imaginaires et tisse des liens inoubliables comme rarement on en a vu », a salué Sarah Massey, la directrice générale de la Coupe du Monde de Rugby féminine.
« Même après les rencontres, quand on a fait le tour pour saluer, tout le monde s’est levé pour nous encourager. Ça m’a vraiment émue. On se dit toujours entre nous : "On est tellement reconnaissantes. Quel pays merveilleux" », confie Kotomi Taniguchi.
Notre reportage complet à lire ici.
3. Les stats de la deuxième journée de matchs
C’est le moment de la semaine où l’on met à l’épreuve vos connaissances en rugby… et dans un autre domaine. Aujourd’hui, ce sont les classiques de Noël.
Plus précisément, leur durée, comparée au temps écoulé sans que l’Angleterre n’encaisse le moindre essai à la Coupe du Monde de Rugby féminine 2025.
Tout est à découvrir ici, avec en bonus la manière dont certaines défenses parmi les plus imperméables du tournoi, en dehors de l’Angleterre, ont réussi à verrouiller leur en-but.
4. « Halse est une joueuse de rugby née »
Mardi devant la presse, Emily Chancellor n’a pas tari d’éloges sur la jeune sensation australienne Caitlyn Halse, déjà auteure de quatre essais à la Coupe du monde.
« J’adore voir sa progression depuis trois ans avec les Waratahs, de gamine bourrée de talent mais qui manquait de confiance à joueuse qui s’affirme, qui réussit et qui prend du plaisir », raconte la troisième ligne.
« La confiance qu’elle a construite en portant le maillot doré depuis deux ans est incroyable. Elle a une vraie communication, de bonnes compétences techniques mais, surtout, c’est une joueuse de rugby née. »
Chancellor se souvient d’une scène marquante : « Je me rappelle l’avoir vue observer un des garçons tenter un banana kick à l’entraînement. Après cinq minutes à essayer avant la séance, elle a sorti ce banana kick parfait pendant la séance, avec un rebond de dingue, sans aucune peur d’échouer. Il y a chez elle un talent naturel. »
5. Les hommes ont tellement à apprendre des femmes
Et c'est pas nous qui le disons : c'est Alan Gilpin, le directeur général de World Rugby. Ce qui l'a motivé à dire ça, c'est en constatant non seulement la forte adhésion du public autour de cette Coupe du Monde (plus de 410 000 billets vendus à ce jour), mais aussi l'interaction des joueuses entre elles – en dansant aussi bien sur les terrains que dans les vestiaires – et avec les supporters à la fin des matchs.
Une légèreté et une fraîcheur qui a de quoi séduire de nouveaux publics, sachant que 30 % des spectateurs n’avaient jamais assisté à un match de rugby auparavant et que 90 % d’entre eux affirment qu’ils reviendront.
« Je pense - et j’espère - que cela continuera à exister dans le rugby féminin. Et j’espère aussi que le rugby masculin saura en tirer des leçons. Comme on l’a dit, cela n’a pas à être un frein à la performance. Si c’est quelque chose qui rapproche des fans, qui apporte de la joie aux joueuses, alors cela peut au contraire devenir un véritable moteur de performance », indique le DG.
A lire l'entretien rapporté en avant-première par RugbyPass.
6. Samoa : la fierté d'un peuple
Enfin, c’est aussi l’émotion brute des Samoanes qui a marqué la semaine. Leur entraîneur, Ramsey Tomokino, interrogé en conférence de presse sur ce que représente cette Coupe du monde pour son équipe, n’a pas pu contenir son émotion. Il a décrit l’intensité du moment où la sélection est descendue du bus avant d’affronter l’Angleterre, portée par la ferveur et l’attente de tout un peuple.
Vous pouvez voir sa réaction dans la vidéo ci-dessous :
Les Samoanes termineront leur phase de poule samedi à York face aux États-Unis. Des billets restent disponibles pour cette rencontre.
