Le pays de Galles renforce sa troisième ligne avec le retour de ses co-capitaines Alex Callender et Kate Williams, tout juste revenues de blessure. Un vrai plus pour une équipe qui a parfois eu du mal à rivaliser dans les zones de ruck, et qui devra faire face à une sélection fidjienne qui adore jouer sur des ballons rapides. Même si aucune des deux équipes ne peut accéder aux quarts de finale, l’enjeu reste bien présent.

Côté fidjien, l’objectif sera clair : conserver l’intensité folle et la puissance physique affichées face à l’Écosse, tout en évitant les erreurs et les largesses défensives qui leur ont coûté cher. Une victoire serait un immense pas en avant pour cette équipe en pleine progression, et qui regorge d’athlètes redoutables.

Coup d’envoi : 15h45 (heure française), samedi 6 septembre

Stade : Sandy Park, Exeter

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Pays de Galles

Pays de Galles, la joueuse clé : La flanker Bethan Lewis a été impériale contre le Canada avec pas moins de 21 plaquages, meilleur total gallois. Désormais libérée du capitanat au profit du duo Williams-Callender, elle espère pouvoir davantage s’exprimer ballon en main, tout en restant aussi solide en défense.

Fidji

Fidji, la joueuse clé : Surprise ? Pas tant que ça. Remplaçante au coup d’envoi contre l’Écosse, Salote Nailolo a eu un impact énorme en 44 minutes de jeu : 151 mètres parcourus, trois offloads réussis, et un rôle décisif dans les deux essais fidjiens en seconde période. À suivre de très près.

Déclarations

Sean Lynn, sélectionneur du pays de Galles

« On dirait bien que les deux équipes vont tout donner, sortir la grosse artillerie. Ce sera une sacrée bataille, et j’espère qu’on sortira vainqueurs. J’ai demandé aux filles de finir le match à quatre pattes s’il le faut.

« Elles (les Fidjiennes) ont montré de très belles choses contre l’Écosse. Ça promet un vrai bras de fer, et on a hâte. On veut vraiment terminer ce tournoi sur une bonne note.

« Quand elles ont le ballon en main, elles sont imprévisibles, explosives. À nous de bien gérer nos possessions, de poser notre jeu, de les tester en défense. »

Alex Callender, co-capitaine du pays de Galles

« Le tournoi ne s’est pas déroulé comme prévu, les résultats n’ont pas été au rendez-vous. Mais ce match, on veut le gagner. On veut montrer quelle équipe on est, et tout le travail qu’on a fourni ces derniers mois.

« Ce week-end, ce sera aux avants de faire le job sur les phases statiques, et aux trois-quarts de combiner pour franchir la ligne. »

Ioan Cunningham, sélectionneur des Fidji

« Ce que j’ai vu dans cette équipe ces trois derniers mois, c’est une vraie évolution. Les joueuses ont grandi individuellement, et collectivement, c’est fort. Certaines ont des parcours incroyables. Quand elles jouent ensemble, pour leurs coéquipières, pour leur village, c’est puissant.

« Quand tu es avec le pays de Galles, tu oublies parfois à quel point tu es chanceux avec les installations. En Fidji, on doit trouver un terrain d’entraînement. Il n’y a pas de centre de haute performance, donc on s’adapte tout le temps. Heureusement, on peut compter sur le soutien des Drua (franchise de Super Rugby).

« Les gens sont incroyablement bienveillants. Ils veulent aider autant qu’ils peuvent. Le groupe est soudé et veut faire tout ce qu’il faut pour se préparer au mieux. »

Asinate Serevi, deuxième ligne des Fidji

« Être la fille de Waisale Serevi, c’est une grande responsabilité. Mais je savais à quoi m’attendre en choisissant de jouer au rugby. Ce que je me répète sans cesse – et ce que mon père me dit à chaque fois – c’est qu’on construit notre propre héritage.

« Je porte le nom de Serevi, oui. Mais je ne suis pas mon père. Je pense que je défends mieux que lui ne l’a jamais fait (rire), alors c’est génial. Lui, il savait défendre. Moi, je fais les deux ! »