L’Angleterre aligne un XV redoutable, avec la quasi-totalité des 13 changements opérés depuis le match contre les Samoa correspondant au retour des titulaires habituelles. La capitaine Zoe Aldcroft, toujours blessée, est absente, et c’est Alex Matthews qui la supplée au poste de numéro huit. L’ailière Jess Breach disputera sa 50e sélection et visera encore un ou deux essais dans ce Mondial 2025 où elle brille particulièrement.
L’Australie, de son côté, sait qu’une victoire, un nul ou même un bonus défensif suffira à valider son ticket pour les quarts de finale. Le retour de la capitaine Siokapesi Palu, absente depuis début juillet, est un renfort de poids : la troisième ligne amène puissance et impact à un groupe déjà très menaçant ballon en main. Avec les USA ayant joué plus tôt dans la journée, les Wallaroos auront une vision claire des enjeux au moment de démarrer la rencontre.
Coup d’envoi : 18h00 (heure française), samedi 6 septembre
Stade : Brighton & Hove Albion Stadium, Brighton and Hove
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Angleterre
Angleterre, la joueuse clé : C’est presque irréel : Jess Breach n’a jamais perdu un match en 49 sélections avec les Red Roses. Une statistique qui en dit long sur son niveau international. Avec déjà cinq essais à son actif dans cette Coupe du Monde – dont le 50e de sa carrière en sélection – l’ailière est en pleine forme.
Australie
Australie, la joueuse clé : Difficile de trancher entre Desiree Miller et Caitlyn Halse. Les deux jeunes arrières ont été étincelantes face aux États-Unis, menaçantes à chaque ballon touché. Mais avec cinq essais inscrits depuis le début du tournoi, Miller prend une légère avance dans cette course à l’impact.
Déclarations
John Mitchell, sélectionneur de l’Angleterre
« L’Australie a clairement progressé depuis notre dernier affrontement, et ce sera intéressant de voir si elles choisissent de jouer au pied ou à la main. Quoi qu’il arrive, elles devront jouer, et ça, c’est une belle opportunité pour nous.
Jess (Breach) a une manière unique d’aborder le jeu – il lui suffit d’un rien d’espace pour faire la différence, elle peut vous griller en un instant.
Megan Jones est une excellente vice-capitaine, mais ici il n’y a pas de droits automatiques. Être vice-capitaine ne garantit pas de porter le brassard. Alex (Matthews) est l’une des meilleures numéro huit du monde, elle fait preuve d’excellence depuis longtemps. J’aime les leaders qu’on peut suivre et imiter par leurs actes. »
Alex Matthews, capitaine de l’Angleterre
« En fait… je lui ai mis un coup de poing [au sélectionneur] quand il m’a annoncé que je serais capitaine ! Blague à part, rien ne change vraiment – j’ai déjà eu ce rôle contre les USA au Canada, donc c’est rodé. Même si, oui, j’ai été surprise : c’est quand même très cool, surtout en Coupe du Monde.
« On a un super groupe de leaders ici. J’ai d’ailleurs discuté avec Abby Dow en lui disant que je n’étais pas sûre d’être faite pour être capitaine, et elle m’a rassurée – elle m’a dit que si, totalement. Et qu’on serait assez nombreuses autour pour se soutenir. »
Kaitlan Leaney, deuxième ligne de l’Australie
« Ce qui compte, c’est de se concentrer sur le jeu, sans se laisser happer par l’enjeu. Si on rentre sur le terrain en courant après les quatre essais ou à tout prix la victoire, on risque de forcer des passes, de tenter des trucs qui n’existent pas vraiment.
« Le fait d’avoir joué aux Harlequins (en Premiership Women’s Rugby) a clairement façonné la joueuse que je suis aujourd’hui. J’ai que du positif à dire sur cette compétition. Si les meilleures joueuses du monde y jouent, c’est qu’il y a une bonne raison. C’est hyper compétitif chaque semaine, et on voit que ça tire les équipes internationales vers le haut. C’est un super environnement et je suis fière d’en faire partie. »
Lydia Kavoa, pilier australienne qui dispute son premier match en RWC 2025
« Je n’arrive toujours pas à y croire, je me pince encore. C’était l’un de mes objectifs majeurs : commencer au moins un match dans cette Coupe du Monde. Et après le match de la semaine dernière, je ne pensais pas que ça arriverait. Ils m’ont prise par surprise. C’est un immense honneur.
« Ça fait tout juste un an que je suis passée en première ligne. Au début j’étais là : "non, moi je suis troisième ligne !", parce qu’il y a ce gros cliché que t’as ralenti, que t’as pris du poids… Mais j’y ai réfléchi, et Jo (Yapp, la sélectionneuse) m’a dit : "Je veux t’emmener à la Coupe du Monde, mais ta place, elle sera en première ligne." J’ai répondu : "OK, on commence quand ?" »