Keep Rugby Clean, pour un rugby équitable
La dernière journée de phase de poules de la Coupe du Monde de Rugby 2025 a aussi marqué le week-end Keep Rugby Clean de World Rugby. Des T-shirts roses aux mots forts qui les accompagnaient, le message est clair : la protection de l’intégrité du sport prévaut sur la victoire ou la défaite.
L’Australienne Emily Chancellor l’a résumé ainsi : « Nous ne cherchons pas de raccourcis, nous voulons juste prendre l’avantage en travaillant dur sur le terrain. »
Même constat pour l’Américaine Kristin Bitter : « Il n’y a rien de mieux que d’atteindre un objectif à la régulière. »
Et voici les premiers quarts de finalistes…
L’Ashton Gate de Bristol accueillera le week-end prochain deux quarts de finale qui promettent.
Samedi 13 septembre, le Canada, premier de la poule B, affrontera l’Australie, deuxième de la Poule A après avoir résisté vaillamment à l’Angleterre. « Nous savons à quoi nous attendre de la part du Canada », a déclaré la sélectionneuse australienne Jo Yapp.
Dimanche 14 septembre, l’Angleterre, pays hôte, défiera sa voisine du nord, l’Écosse. Sa capitaine Rachel Malcolm a déjà prévenu qu’elle « ne pourrait pas être plus déterminée » à atteindre les demi-finales.
Taking shape 🏆#RWC2025 | #ENGvSCO | #CANvAUS pic.twitter.com/cbSemcs3Eo
— Rugby World Cup (@rugbyworldcup) September 6, 2025
Un au revoir, mais pas un adieu
Match sans enjeu ? Le pays de Galles et les Fidji ont prouvé le contraire, en offrant l’une des plus belles affiches du tournoi avant de quitter la compétition.
« C’est une formidable base pour construire l’avenir. Qui sait, dans quatre ans, cette équipe pourra accomplir quelque chose de vraiment spécial », a estimé Ioan Cunningham, sélectionneur fidjien, après la victoire 28-25 de ses joueuses.
Son homologue gallois Sean Lynn a promis que son équipe allait « continuer d’avancer. Je peux vous l’assurer. »
Les États-Unis quittent eux aussi la Coupe du Monde avec les honneurs. Leur large victoire 60-0 contre les Samoa n’a pas suffi pour dépasser l’Australie au classement. « Nous avons mis tout notre cœur sur le terrain, et c’est tout ce que je voulais voir », a déclaré leur capitaine, Kate Zackary.
À York, les deux équipes ont conclu leur duel par des échanges de cadeaux – ballon de football américain et lance traditionnelle polynésienne – avant de danser ensemble.
Match shirts swapped ✅
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Gifts exchanged ✅
Post-match vibes high ✅
USA and Samoa left their battle on the pitch, and celebrated together post match 🪩#USAvSAM | #RWC2025 pic.twitter.com/bGSa3xnCGq
Un roi du rugby devant le Prince de Galles
Il est l’héritier du trône britannique et le patron de la fédération galloise, mais samedi à Exeter, le Prince William a été éclipsé par la légende assise à ses côtés : Waisele Serevi, le roi du rugby fidjien.
Il avait d’autant plus de raisons de sourire que les Fidjiennes, emmenées par sa fille Asinate – qui a annoncé sa retraite internationale après le match – ont battu le pays de Galles 28-25 pour clore la poule B.
Waisele Serevi joins the celebrations 🥳#RWC2023 | #AUSvFIJ pic.twitter.com/4PPIVkSkqy
— Rugby World Cup (@rugbyworldcup) September 17, 2023
Des rubans roses pour Georgia
À Sandy Park, Georgia Evans a pu mesurer le soutien du public après avoir été la cible de commentaires haineux en ligne pour avoir porté un ruban rose dans ses cheveux.
Pour rappeler qu’il n’y a, selon les mots de World Rugby, « aucune place dans le rugby ou dans la société pour les insultes, les discours de haine ou la discrimination », les tribunes s’étaient parées de rose en solidarité avec la joueuse galloise.
We're all with you Georgia Evans 🎀
— World Rugby (@WorldRugby) September 6, 2025
A lovely display of support for the Welsh player down in Exeter for #WALvFIJ in #RWC2025 pic.twitter.com/BY2oXtv1sB
De la ligne de front à la première ligne
Les services d’urgence étaient bien représentés samedi… mais sur le terrain ! Rien d’étonnant pour Olivia DeMerchant (Canada), Utumalama Atonio (Samoa) et Carys Cox (Pays de Galles).
Pilier du Canada et buteuse contre l’Écosse, DeMerchant est pompier professionnelle lorsqu’elle ne pousse pas en mêlée.
Centre du pays de Galles et auteure d’un essai après seulement deux minutes face aux Fidji, Cox a récemment mis sa carrière d’infirmière au NHS (système de santé britannique) entre parenthèses pour se consacrer au rugby.
Quant à Atonio, flanker samoane et policière de métier, elle a confirmé son abattage habituel avec 22 courses ballon en main malgré la défaite face aux États-Unis.